Il etait une nuit, en chine

Quand on passe quelques mois deracines, d aventures en aventures, d ennuis necessaire en ennuis volontaire, l esprit se calme, cesse de se troubler pour un rien car... il y a de bonnes raisons d etre trouble bien assez de fois.

Parfois pendant mon voyage je me repose beaucoup, a des moments incongrus. Plusieurs fois il m est arrive de ne pas pouvoir dormir la nuit meme si ma raison me le dictait. Trop repose, trop excite par l effort, trop plein de vecu.
Je vous ai deja raconte une fois, la nuit de la rencontre du Chamane a Olkhon. Cette fois ci je voudrais revenir sur une experience etrange et salvatrice vecu quelquepart en Chine, a Pekin je crois mais je ne me souviens pas bien.



Je ne pouvais pas dormir, comme en pleine forme bien que dans mon lit. Plein d une sorte d excitation intellectuelle sans fondement. Et la... et bien comme dans les films quand un personnage est au portes de la mort : le film de ma vie. Rassurez vous, je ne vous la raconterais pas... mais effectivement depuis mes premiers souvenirs jusqu a mon arrive dans ce lit tout les evenements marquant, sentimentaux pour l essentiel (pas seulement amour mais aussi fierte, honte, chaleur, tristesse etc...).
Ce genre d experience n etant pas de celle que l on sert comme un fait, j ai ecrit quelques jours apres un texte pour marquer le sentiment qui planait dans mon etre apres cette seance improvisee.
A vous le choix de le lire maintenant :

Lorsque les esprits folatres s'eteignent, viennent les plus grandes paix.
De cette paix a jailli toute une vie de tapage, d emois dechirants, de joies riant au ciel, de plaisirs a s'agiter dans des brides maudites et pourtant si intimement familiere.
La satisfaction d'un animal captif et gate.
Cette vie aurait pu remplir des livres, des contes, des chansons de gestes.

C'est assez souffle le vent de la serenite.
Le reste de ce corps que le temps continue de porter peut ainsi s'offrir, entier, pour une oeuvre plus grandiose et inconsciente.
Voila pourquoi l'ont dit donner la vie. Ceci, un homme peut le faire, n'en doutons pas, et, depuis long, les hommes l'ont fait.

Gratitude du bon fils, du jeune homme obeissant.

Et vous, si on vous passait le film de votre vie, vous en diriez quoi? Ressentiriez quoi?

Comments

[Dakini]

Poisson d'avril!